Quand bébé ne vient pas .... Se libérer des blocages et passer de la honte à la fierté

Cœur multicolore qui représente le passage de la honte à la fierté quand bébé tarde à venir

C’est parfois difficile de partager les difficultés qu’on traverse. Et c’est encore plus difficile de dire - d’avouer ? - qu’on n’arrive pas à tomber enceinte ou à mener une grossesse à terme. Que ça fait des mois, des années qu’on essaie d’avoir un bébé, et qu’on en est toujours au même point. Dans l’angoisse de voir arriver les prochaines règles, dans l’angoisse et l’espoir mêlés de la prochaine FIV.

Oui, c’est difficile d’en parler parce que ça touche à notre intimité. Et parce qu’on a honte. Ce qu’il y a de plus naturel au monde, on n’y arrive pas. On se sent comme une moitié de femme, et encore… On se sent nulle, minable, comme si quelque chose n’allait pas chez nous. Comme si on avait une tare. Une tare qui ne se voit pas, mais qui est bien là. Et dont on voudrait qu’elle reste bien cachée. 

Et puis il y a tous ces gens qui nous dévastent encore un peu plus en posant un : “de toute façon, les gens qui n’arrivent pas à avoir d’enfant ont un blocage”. Et voilà une deuxième tare. Non seulement, on est affublée d’infertilité, mais en plus on a un blocage…

Un blocage ? Un interrupteur on/off sur lequel il suffit d’appuyer pour avoir un bébé ? Un blocage psychologique qui, si on le démêle, va nous rendre notre fertilité ? Alors tout cela serait de notre faute ?

Non seulement c’est blessant, mais en plus c’est oppressant … Quoi ? Il faut que je gère mon infertilité et tout ce qui va avec, mais en plus il faut que je m’occupe de ce qui en serait la cause ? En plus de cacher mes rendez-vous chez le gynéco, il va falloir que je cache mes rendez-vous chez le psy ?

Hmmm….

J’ai fait partie de ces femmes qui cachent leurs problèmes de fertilité. J’avais honte. J’en parlais bien à quelques membres de ma famille, à quelques amis. Mais c’était déjà bien assez. Pour tous les autres qui m’interrogeaient, le plus souvent avec bienveillance, je m’en sortais avec une pirouette et un sourire : je laisse faire Dame Nature !

Pourquoi je me serais exposée en avouant tous mes espoirs, mes rendez-vous, mes chirurgies, mes déceptions ? Pourquoi je me serais risquée à entrevoir dans les yeux de mon interlocuteur un malaise qui aurait semblé dire : elle doit avoir un blocage. 

Alors je me suis tue. J’ai navigué dans ces eaux tumultueuses en gardant le sourire, ce qui était déjà pas mal. Et plus mon parcours pour devenir maman sortait de la norme, moins j’en parlais. Les portes se fermaient les unes après les autres : concevoir un bébé comme tout le monde. Non, pas pour moi. Se remettre “normalement” d’une opération pour endométriose profonde. Non, pas pour moi. Retrouver un cycle normal ? Non, pas pour moi. Retrouver un utérus capable d’accueillir la vie après l’apparition incompréhensible de synéchies, puis de 3 opérations pour les retirer. Non, pas pour moi. Le chirurgien a alors évoqué 2 possibilités. Après quelque temps de réflexion, l’une d’elles s’est imposée comme une évidence. Je vous raconterai un jour à quel point ce chemin a été merveilleux. Merveilleux au point que je ne voudrais pas que mon parcours ait été différent. 

Mais revenons-en à notre sujet. De la honte à la fierté. 

Alors que je m’apprêtais à commencer mon traitement hormonal pour stimuler mon ovaire restant, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire. J’ai eu mes règles. Des micro-règles certes. Mais des règles quand même. Cela faisait des années, depuis mon opération pour endométriose profonde, que je n’avais plus eu de règles. Et au moment où je m’apprêtais à démarrer un traitement hormonal dans l’espoir de réaliser une FIV avec mes propres ovocytes, mes règles faisaient un retour inattendu. Et c’était bien pratique. Car idéalement, le traitement hormonal que l’on m’avait prescrit devait démarrer au premier jour du cycle. Pas simple quand on n’a plus de règles… Ça a duré 3 ou 4 mois. Et puis après la toute dernière injection d’hormones, celle qui déclenche l’ovulation, je me souviens avoir regardé la notice qui disait que les saignements pouvaient être particulièrement abondants pour les prochaines règles. Je me suis dit que ce serait peut-être l’occasion de passer de micro-règles à règles. Une sorte de retour complet à la “normalité”. Et puis plus rien. Il n’y a pas eu de saignement abondant. Je n’ai pas eu de règles du tout. Mon corps s’était un peu réveillé, puis il s’était rendormi. 

Ma fille est née quelques mois plus tard. Le chemin qui m’a menée jusqu’à elle a été lumineux. J’ai rencontré des êtres extraordinaires. J’ai connu un miracle humain, à défaut de connaître le miracle de la nature. Chaque jour j’en suis reconnaissante. 

Et puis la vie m’a fait un deuxième cadeau, en même temps que je me séparais de la personne qui m’avait accompagnée pendant toutes ces années. Je suis tombée amoureuse. Un amour qui brille par son évidence. Et après plusieurs années années passées à nouveau sans règles, mes règles sont revenues, une nouvelle fois. Quand elles sont arrivées, je n’étais pas étonnée. Mon corps s’était à nouveau réveillé. 

Après tout ça, j’ai beaucoup réfléchi. Mon corps qui se réveille à des moments clés de ma vie. Cette rencontre qui arrive au moment où ma fille vient au monde. Tout ça ne pouvait pas être le fruit du hasard. 

Et là, tellement de choses se sont éclairées. Sur mes blocages. Car oui, bien sûr que j’en avais. Plusieurs même. Certains liés à la représentation que j’avais du rôle de parent. D’autres liés à mon couple. D’autres liés à mes croyances. J’y travaille encore…

Bref, j’avais des blocages. Et je n’arrivais pas à avoir d’enfant. Je pourrais en avoir honte. Mais aujourd’hui, je partage volontiers mon histoire. Car c’est précisément ce chemin, cette endométriose, ces synéchies, cette infertilité qui m’ont permis de transformer mes représentations du rôle de parent, ma vie amoureuse, mes croyances sur la vie, le lien avec mon corps, et même ma vie professionnelle. 

Quand pour moi et pour vous le challenge aura été de devenir maman, pour d’autres le challenge est de rencontrer l’amour, de se réaliser professionnellement, d’avoir des relations familiales et amicales épanouissantes … Et chacun de ces challenges mérite qu’on en soit fier. Car ils sont l’occasion d’aller à la rencontre de soi, de transformer les blessures en forces, de guérir, de briller, d’inspirer. Et de se rapprocher de cet enfant qu’on désire tant. 

La sophrologie et l’EFT sont de formidables atouts pour y parvenir en levant ses blocages et en activant les synergies entre le corps, les émotions et les pensées.

Et vous, de quoi avez-vous honte dans votre chemin vers la parentalité et dont vous pourriez être fière ?

Cet article fait-il naître des questions en vous ?
Vous aimeriez savoir comment la sophrologie et l’EFT peuvent lever vos blocages pour avoir un bébé.

Je vous invite à en parler lors d’un appel découverte.
Appelez-moi ! Je serais ravie que l’on échange.

Cet appel découverte de 20 minutes est gratuit et sans engagement.